Après un passage par les cours de comédie de la Rue Blanche, Guy Bedos débute simultanément sur scène et sur grand écran au milieu des années 50. Au théâtre, il s'illustre dans des pièces du répertoire classique comme Monsieur Chasse de Georges Feydeau ou encore Bon week-end Monsieur Benett, le popularisant auprès du grand public. Au cinéma, il débute dans Futures Vedettes de Marc Allégret, puis multiplie les seconds rôles, de Ce soir ou jamais (1961) au Caporal épinglé (1962). Dans la foulée, il s'affiche également au cabaret, qui lui apportera du succès tout au long de sa carrière, et qui imposera son ton caustique.
Le parcours cinématographique de Guy Bedos est intimement lié à celui d'Yves Robert. En 1964, le cinéaste lui offre son premier rôle d'importance dans Les Copains, aux côtés de Philippe Noiret et Pierre Mondy. Il lui apporte la consécration une dizaine d'années plus tard, avec le rôle de Simon, la "grande gueule" d'Un Éléphant, ça trompe énormément (1976) et de Nous irons tous au paradis (1977). Entre-temps, Bedos se trouve notamment à l'affiche de Dragées au poivre, du Pistonné ou encore de L'Oeuf.
Alors qu'il multiplie les triomphes sur scène avec son humour cinglant, burlesque et parfois provocateur, Guy Bedos se fait de plus en plus discret à l'écran. Cet observateur malicieux du quotidien, épinglant volontiers les politiciens, apparaît ainsi au générique de Réveillon chez Bob (1984), puis retrouve Yves Robert pour Le Bal des casse-pieds (1992). Dès lors, mis à part quelques rares apparitions dans de petites productions, le comique délaisse le cinéma pour la scène.
Absent pendant 15 ans du grand écran, Bedos décide de reprendre du service en 2007 sous l’œil affuté des caméras de Véra Belmont pour Survivre avec les loups, ainsi que celles de Stéphane Kazandjian pour Moi, Michel G, Milliardaire, Maître du monde (2010) et de Stéphane Robelin pour Et si on vivait tous ensemble ? (2011). Dans ce dernier, il s'affiche aux côtés d'un groupe de retraités dynamiques, interprétés par Geraldine Chaplin, Jane Fonda, Claude Rich et Pierre Richard.
(Allociné)
Guy Bedos
présentera Un éléphant ça trompe énormément le lundi 10 octobre à l'Institut Lumière à 16h30, Pathé Carré de Soie à 19h30 et le mardi 11 octobre au Pathé Bellecour à 19h45
dédicacera son "journal mélancolique" Je me souviendrai de tout le mardi 11 octobre à la librairie Decitre Bellecour à 18h30
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