Billetterie

Vas-y, fonce

Drive, He Said

de Jack Nicholson , États-Unis , 1970, Int -16 ans

Deux amis, Hector (William Tepper) et Gabriel (Michael Margotta). Hector est champion de basket de son université. Il a des soucis avec son entraîneur et s’interroge sur son avenir sportif et amoureux. Gabriel, lui, est appelé sous les drapeaux, mais, engagé dans la contestation étudiante, refuse d’être enrôlé.

« Drive, He Said est un projet vieux de huit ans qu’on m’avait soumis en tant que comédien. Il s’agissait d’un roman juste publié par Jeremy Larner, professeur d’études politiques à Harvard, roman prophétique concernant ce qui allait se passer sur les campus des collèges. Depuis lors, beaucoup de ces événements sont devenus des clichés. J’ai essayé, en adaptant aujourd’hui le roman, de garder tout ce qui était encore vivant et éloigné de tout cliché, et d’abord les rapports entre les deux principaux personnages, l’étudiant Hector Bloom, vedette de basket-ball américain, Gabriel, son ami, qui, à la veille d’être mobilisé, rejette violemment la société américaine. Comment le caractère extrême de Gabriel affecte Hector. » (Jack Nicholson, Le Monde, 8 juin 1971)

 

Vas-y-fonce

 

Écrit au début des années 1960, le roman de Jeremy Larner évoquait la révolte étudiante et la contestation politique. Quelques années plus tard, la jeunesse américaine se débarrasse enfin des conventions d’une autre époque. Mais quand le premier film réalisé par Jack Nicholson sort, les événements "en germe" ont déjà eu lieu. La nouveauté de Vas-y, fonce est donc de s’intéresser au sport universitaire comme apprentissage de la discipline et des règles sociales. Nicholson dénonce ici l’aliénation des sportifs par le mythe de la réussite à l’américaine. 

La critique, en France et aux États-Unis, est mitigée. Elle attendait beaucoup du premier film personnel de Nicholson, acteur symbole du Nouvel Hollywood. Cet accueil réservé, s'il n'a pas contrarié la carrière de l'acteur, ne lui a pas permis de renouveler aussitôt l'expérience : il attendra sept ans avant de signer un nouveau titre, Going SouthVas-y, fonce était devenu très rare sur les écrans, une rareté imméritée ; il est temps de juger enfin le film sur pièce. « Drive, He Said fait au public l’honneur de le supposer intelligent. […] L’Amérique à tête ouverte plutôt qu’à cœur ouvert. » (François Nourrissier, L’Express, 31 mai 1971)

Vas-y, fonce (Drive, He Said)
Int -16 ans

États-Unis, 1970, 1h35, couleurs (Metrocolor), format 1.85
Réalisation : Jack Nicholson
Scénario : Jeremy Larner, Jack Nicholson, avec la collaboration de Terrence Malick (non créd.), d’après le roman Drive, He Said de Jeremy Larner 
Photo : Bill Butler 
Musique : David Shire, Louis Hardin, Beaver and Krause, John Stafford Smith, Billie Holiday 
Montage : Donn Cambern, Christopher Holmes, Pat Somerset, Robert L. WolfeDécors : Harry Gittes 
Production : Steve Blauner, Jack Nicholson, BBS Productions, Drive Productions 
Interprètes : William Tepper (Hector Bloom), Karen Black (Olive Calvin), Michael Margotta (Gabriel), Bruce Dern (Coach Bullion), Robert Towne (Richard Calvin), Henry Jaglom (Conrad), Mike Warren (Easly Jefferson), June Fairchild (Sylvie) 

Présentation au Festival de Cannes : 24 mai 1971
Sortie en France : 28 mai 1971
Sortie aux États-Unis : juin 1971

 

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