Billetterie

Le Sauvage

de Jean-Paul Rappeneau , France, Italie , 1975

Martin (Yves Montand) s’est retiré sur une île déserte, du côté des Caraïbes. Un jour, à Caracas, où il se rend régulièrement, une Française, Nelly (Catherine Deneuve), débarque en ouragan dans sa chambre d’hôtel pour échapper à son fiancé qu’elle vient de congédier. Martin, forcé de venir en aide à cette furie, doit semer le prétendant déçu, puis un ancien amant à qui Nelly vient de voler un tableau. Ayant réussi à mettre la jeune femme dans un avion, Martin imagine retrouver la solitude de son île…

« Je me souvenais du Sauvage et de l’incroyable beauté de Catherine Deneuve, de sa blondeur sauvage. De sa splendeur. Je me souvenais du rythme endiablé du film, conçu sur le ton d’une comédie américaine avec Katharine Hepburn et Spencer Tracy : l’histoire d’un homme sage et séduisant, retiré du monde, assailli par une furie, une sorte de garçon manqué qui lui tourne autour comme une guêpe, jusqu’à ce qu’il succombe à l’amour. » C’est ainsi que Serge Toubiana, alors directeur de la Cinémathèque française, présentait Le Sauvage lors de sa restauration en 2011.

 

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Ce bijou de comédie sentimentale – et d’aventures – scelle la rencontre de deux monstres sacrés du cinéma français : Catherine Deneuve y joue une emmerdeuse irrésistible qui entraîne le vieux loup de mer Yves Montand dans une course poursuite entre Caracas, New York et les îles paradisiaques des Caraïbes. L’île rêvée par Jean-Paul Rappeneau était introuvable : la jungle et la montagne ont été filmées au Venezuela, l’île vue du ciel est l’une des îles Vierges au nord de Porto Rico, celle aperçue du bateau n’est autre que Port-Cros, au large d’Hyères, et le jardin est à Saint-Cloud ! L’île, refuge où tout autre chose devient possible, n’existera qu’à l’écran.

Jean-Paul Rappeneau a un sens inégalé du rythme : il est, dans Le Sauvage, effréné. Les dialogues de Jean-Loup Dabadie, évoquant ceux des comédies de Hawks ou de Capra, sont parfaits pour le célèbre « débit de mitraillette » de Catherine Deneuve. Ce film est une tornade, où l’actrice éclate de beauté et de drôlerie. Avec un scénario signé Jean-Paul Rappeneau, sa sœur Elisabeth, et leur complice Jean-Loup Dabadie, une musique du grand Michel Legrand et une photo du non moins remarquable Pierre Lhomme, Le Sauvage est tout simplement beau. 

Le Sauvage
France, Italie, 1975, 1h43, couleurs (Eastmancolor), format 1.66
Réalisation : Jean-Paul Rappeneau 
Scénario : Jean-Loup Dabadie, Jean-Paul Rappeneau, Elisabeth Rappeneau 
Photo : Pierre Lhomme, Antoine Roch 
Musique : Michel Legrand 
Montage : Marie-Josèphe Yoyotte 
Décors : Max Douy 
Costumes : Catherine Leterrier 
Production : Raymond Danon, Jean-Luc Ormières, LIRA Films, Produzioni Artistiche Internazionali
Interprètes : Yves Montand (Martin), Catherine Deneuve (Nelly), Luigi Vannucchi (Vittorio), Tony Roberts (Alex Fox), Vernon Dobtcheff (Coleman), Dana Wynter (Jessie), Bobo Lewis (Miss Mark) 

Sortie en France : 26 novembre 1975

FILM RESTAURÉ

Il n'y a plus de place disponible pour la Soirée de remise du Prix Lumière, mais vous pouvez encore retrouver l'actrice pour l'avant-première mondiale d'Indochine en copie restaurée à la Halle Tony Garnier dimanche 16 octobre à 15h. Achat des billets ici

 

 

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