Billetterie

Ciné-concert à l’orgue

L Inhumaine Cinegraphic DR

L’Inhumaine de Marcel L’Herbier 
(1924, 2h15)

Dimanche 16 octobre à 10h30 à l'Auditorium de Lyon

Accompagnement improvisé à l’orgue par Thomas Ospital

Billets en vente !
15 € / 13 € accrédités

Remerciements à Lobster Films.

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La célèbre cantatrice Claire Lescot (Georgette Leblanc) ne vit que pour son art. Dans sa maison ultra moderne, elle réunit les plus brillants représentants de l’intelligentsia internationale. Tous cherchent à la séduire, mais elle reste sourde à leurs promesses. Jusqu’au jour où l’un des soupirants éconduits, Einar Norsen (Jaque-Catelain), un ingénieur scandinave, se donne la mort.

L’œuvre de Marcel L’Herbier est tout à la fois singulière, audacieuse, avant-gardiste, mythique. Pour le cinéaste, L’Inhumaine était avant tout « une histoire féerique ».

C’est la cantatrice Georgette Leblanc qui, revenant d’un voyage outre-Atlantique, informe L’Herbier qu’un financier new-yorkais serait intéressé par un film écrit pour elle et mettant en valeur tous les courants artistiques actuels français. Le cinéaste se lance alors dans le gigantesque projet de L’Inhumaine.

Questionnant la vie, la mort, l’amour, l’art, la résurrection par la technologie, l’œuvre de L’Herbier préfigure ce que sera la grande exposition des Arts décoratifs de 1925. Il s’entoure d'artistes de l’avant-garde des années 1920 : au peintre Fernand Léger revient le somptueux décor du laboratoire, au futur cinéaste Alberto Cavalcanti celui de la grande salle du dîner, à Claude Autant-Lara celui du jardin d’hiver, à l’architecte Robert Mallet-Stevens toutes les architectures extérieures, au couturier Paul Poiret le dessin des somptueuses robes de la cantatrice, au compositeur Darius Milhaud la partition musicale (disparue depuis)… Les choix formels de ce film d'anticipation s’inscrivent  dans un grand courant avant-gardiste : cadrages, surimpressions de textes sur l’image, coloration de la pellicule.

« J’utilisais le scénario – qui est un peu pauvre, on peut le reconnaître - un peu comme les compositeurs utilisent ce qu’on appelle une basse chiffrée. Sur cette basse chiffrée, je construisais des accords, des accords plastiques, et ce qui est important ce n’est pas pour moi le défilé des événements, c’est ce qui est vertical, c’est l’harmonie plastique. » Et cette harmonie plastique, tant souhaitée par Marcel L’Herbier, est enfin pleinement retrouvée, grâce à une restauration par Lobster Films en tous points fidèle aux indications et au schéma original de teintage laissés par son créateur.


 

L’Inhumaine
France, 1924, 2h15, noir et blanc teinté, format 1.33

Réalisation : Marcel L'Herbier
Scénario : Marcel L'Herbier, avec la collaboration de Pierre MacOrlan
Photo : Georges Specht
Décors : Robert Mallet-Stevens, Fernand Léger, Claude Autant-Lara, Alberto Cavalcanti, Pierre Chareau
Costumes : Paul Poiret
Production : Cinégraphic 
Interprètes : Georgette Leblanc (Claire Lescot), Jaque-Catelain (Einar Norsen), Philippe Hériat (Djorah de Mopur), Léonid Walter de Malte (Wladimir Kranine), Fred Kellerman (Frank Malher), Marcelle Pradot (l'innocente), Prince Tokio, les Ballets suédois de Rolf de Maré

Sortie en France : 12 décembre 1924

   


L'Orchestre national de Lyon
Leonard Slatkin, directeur musical

L'Orchestre national de Lyon

Héritier de la Société des Grands Concerts de Lyon, fondée en 1905 par Georges Martin Witkowski, l’Orchestre national de Lyon est devenu un orchestre permanent en 1969, avec comme premier directeur musical Louis Frémaux. Depuis lors, il est administré et soutenu financièrement par la Ville de Lyon, qui l’a doté en 1975 d’une salle de concert de 2000 places, l’Auditorium. Depuis 1983, l’Orchestre se consacre au répertoire symphonique, et sa qualité se traduit par de nombreuses tournées internationales et une riche politique discographique. Il a eu comme directeurs musicaux successifs Louis Frémaux (1969-1971), Serge Baudo (1971-1986), Emmanuel Krivine (1987-2000), David Robertson (2000-2004) et Jun Märkl (2005-2011). Le chef américain Leonard Slatkin occupe les mêmes fonctions depuis septembre 2011.


 

L'Auditorium de LyonL'Auditorium de Lyon

Énorme monolithe de béton entièrement précontraint, l’Auditorium de Lyon impose sa silhouette au cœur du quartier de la Part-Dieu. Conçu par Charles Delfante, urbaniste et architecte en chef de la Part-Dieu, et Henri Pottier, grand prix de Rome, l’Auditorium fut inauguré le 14 février 1975 après plus de trois ans de travaux titanesques qui nécessitèrent près de 40 000 tonnes de béton, et 830 tonnes d’acier. Doté également d’un superbe éclairage nocturne, l’Auditorium offre avec ses 2150 fauteuils un écrin sonore parfait pour la musique. Et pour le cinéma !


 

L’orgue Cavaillé-Coll/Gonzalez/Aubertin de l’Auditorium

L'orgue de l'Auditorium: Photo de David Duchon-Doris

         © David Duchon-Doris

Construit pour l’Exposition universelle de 1878 et le palais du Trocadéro, à Paris, cet instrument monumental (82 jeux et 6500 tuyaux) fut la «vitrine» du plus fameux facteur de son temps, Aristide Cavaillé-Coll. Les plus grands musiciens se sont bousculés à la console de cet orgue prestigieux, qui a révélé au public les Requiem de Fauré et Duruflé et des pages maîtresses de Franck, Widor, Messiaen et bien d’autres compositeurs.

Reconstruit en 1939 dans le nouveau palais de Chaillot par Victor Gonzalez, transféré en 1977 à l’Auditorium de Lyon par son successeur Georges Danion, cet orgue a bénéficié en 2013 d’une restauration par Michel Gaillard (manufacture Aubertin) qui lui a rendu sa splendeur. C’est l’un des trois grands orgues de salle de concert en France, avec les deux orgues parisiens.



 


 

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