Posté le 13.10.2016 à 10h30
Dans une ambiance chaleureuse et drôle, le critique et journaliste Michel Ciment a reçu le prix Bernard Chardère au restaurant le Passage, rue du plâtre.
Dialogues de prix !
Vers 14h, Thierry Frémaux s'avance avec Bernard Chardère sur l'estrade dans la grande salle à manger du restaurant et entame un bref discours joyeux et énergique : « Après Jean-Jacques Bernard ! Serge Kaganski ! Danièle Heymann ! Voici un jeune critique très offensif : Michel Ciment ! »
Puis Bernard Chardère prend la parole pour rappeler l'action décisive de Michel Ciment pour contribuer à une indispensable et passionnante réflexion sur le cinéma : « Sans Michel Ciment je ne suis pas certain que nous fêterions les 65 ans de Positif. Donc merci pour la revue. Merci pour tes livres aussi. Merci pour ton rôle. Merci pour ton style. »
Thierry Frémaux ajoute dans un moment de détente : « Ta mauvaise foi ! »
Applaudissements.
Michel Ciment à côté de Thierry Frémaux et Bernard Chardère renchérit avec humour : « A cause de mon nom, je suis très heureux d'être récompensé rue du Plâtre ! »
Applaudissements.
Michel Ciment : « Il y a longtemps, j'ai acheté les premiers numéros de Positif, à prix d'or, et pendant longtemps je me suis demandé lorsque j'écrivais un article pour Positif : qu'est-ce que Bernard en penserait ? C'est formidable par ce prix d'honorer la critique de cinéma. Je salue l'action de ce festival qui établit un dialogue entre le présent et le passé. »
Sur ce, Thierry Frémaux remet à Michel Ciment, toujours dans la même légèreté et bonne humeur, et alors que Bertrand Tavernier faisait office de traducteur pour un Quentin Tarantino toujours attentif, le prix Bernard Chardère sous forme de diplôme avec en plus cette année un exemplaire de L'Encinéclopédie de Paul Vecchiali (Prix Raymond Chirat 2016), un cadeau que Michel Ciment a apprécié en saluant la force d'être partial, et de s'engager lorsqu'on écrit.
© Institut Lumière / Photo Jean-Luc Mège
Virginie Apiou