Niels Schneider célèbre Jim Harrison


Posté le 09.10.2016 à 16h


 

Boycott Magazine Niels Schneider Michael Mayren 1

 

C'est parce qu'il a vu un documentaire sur Jim Harrison, que le comédien canadien Niels Schneider a décidé de célébrer l'écrivain américain disparu cette année, au festival Lumière. Son hommage ? Une lecture. Un extrait d'un des romans de Harrison Légendes d'automne.

 

« J'aime faire des lectures à hautes voix, car ce sont des lectures en profondeur, un partage, une communion avec le public présent dans une salle. Le spectateur n'est que dans l'écoute. Lire à voix haute c'est aussi prendre la mesure, et transmettre la musicalité d'un auteur, même s'il s'agit, comme c'est le cas ici, d'une traduction. On entre dans tout un univers personnel, artistique. »

Niels Schneider a déjà pratiqué l'exercice de la lecture à haute voix avec le roman Jules et Jim de Henri-Pierre Roché, adapté au cinéma par François Truffaut. De même, Légendes d'automne a été également adapté par Edward Zwick en 1995. Ce film fleuve projeté pendant le festival, Schneider l'a découvert vers l'âge de douze ans, alors qu'il vit au Canada.

« Ce film passait très très souvent à la télévision. Je me rappelle que ma grand-mère l'adorait. Ca me touche. Je me souviens notamment de la coiffure romanesque de Brad Pitt, mais aussi de la couleur très spectaculaire du film, une couleur de feuille d'érable tombée de l'arbre, entre le doré et l'orangé ».

Entre le livre et son adaptation cinématographique, il y a encore et toujours Harrison, personnalité incroyable sur laquelle Niels Schneider revient :

« Harrison donnait l'impression de rechercher l'âpreté, l'aspérité où qu'elle se trouve, comme quelque chose de naturel pour lui, la seule chose réelle ou valable. Il vivait dans sa campagne américaine, il ne sortait que rarement de chez lui. Tout semblait inscrit sur son visage totalement spectaculaire, entre une rudesse marquante et une extrême culture. Il portait en lui une droiture artistique totale, doublé d'une énergie particulière, quelque chose d'animal. »

C'est pour cela qu'il faut lire, entrer dans l'univers Harrison ? « Oui, c'est pour ça que je suis heureux de faire cette lecture d'un extrait de Légendes d'automne ».

 

Virginie Apiou

 

 


 

Légendes d'automne
Mardi 11 octobre à 20h15 au Ciné Toboggan de Décines

Catégories : Lecture Zen