Catherine Deneuve, une classe de Première


Posté le 12.09.2016 à 11H


 

À l'approche de la 8e édition du festival, le magazine Première dédie un portfolio au « plus beau mythe du cinéma français ». Et demande à quatre directeurs de la photo qui l'ont approchée de tenter une explication de « sa cinégénie mystérieuse ».

 

DeneuvePremiere

 

Bien qu'il s'intéresse en couverture à l'expansion de l'univers Harry Potter, c'est une autre forme de magie que nous invitons à découvrir dans le numéro 473 de Première, tout juste paru. Celle dont semble irradier Catherine Deneuve depuis plus de cinq décennies et que le magazine saisit au travers d'un portfolio agrémenté de témoignages de quatre directeurs de la photographie qui l'ont cotoyé.

Il y a là Pierre-William Glenn (Le Choix des armes d'Alain Corneau, 1981), Stephen Goldblatt (Les Prédateurs de Tony Scott, 1984), François Catonné (Indochine de Régis Wargnier, 1992) et Guillaume Schiffman (Elle s'en va d'Emmanuelle Bercot, 2013). Et aucun n'a de mots assez forts pour dire son admiration de cette grande dame qui refuse qu'on la considère comme telle.

« Elle est totalement cinématographique. Elle a surtout une grande intelligence de la façon dont elle est filmée, elle sait immédiatement qui la regarde avec bienveillance » dit ainsi d'elle Pierre-William Glenn. Stephen Goldblatt renchérit : « C'est une star, une vraie. Non seullement elle attire la lumère, mais elle la renvoie. » François Catonné, pour sa part, insiste sur la pression que représente le fait de devoir mettre en lumière une actrice par nature lumineuse : « Quand on doit éclairer Catherine Deneuve, on se sent investi d'une énorme responsabilité parce qu'on doit être à la hauteur des fantasmes du public, de tous les films qui ont précédé, et de tout ce qu'on a aimé chez elle au cinéma. » Quant à Guillaume Schiffman, c'est sa modestie qu'il souligne : « Tout est très simple avec elle. Elle n'a aucune exigence. Elle accepte même une certaine dureté dans l'image, au point qu'on fait tout pour ne pas la trahir quand c'est nécessaire.»

Pour lire les anecdotes qui ont inspiré ces commentaires et apprécier les photographies qui vont avec, direction votre marchand de journaux.

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